How to kill time

The Pink Spiders - Hot Pink

Le temps de quitter le monde un peu tailladé du (hard) rock pour nous plonger dans ce que l'on appelle "power-pop" aux accents rock'n'roll méchamment sympathiques...

 

 

 

 

 

HOT PINK

 

 

 

Après une telle introduction, l'on serait en droit de s'attendre à un énième groupe emo-screamo-pop sucré larmoyant - cela s'appelle sirupeux - et donc ranger ledit groupe au placard et ne l'en ressortir qu'en compagnie de post-ados boutonneux qui hurlent dès que leur chanson préférée passe à la radio.

Et bien l'on se trompait ! Le groupe - à présent mis de côté par le batteur et le bassiste, respectivement Jon Decious et Bob Ferrari - a tout de même produit trois albums principaux - le second reprenant une bonne partie des titre du premier dont nous parlerons ici - fort sympathiques. Ajoutez à cela un "B-sides & rarities" et vous aurez l'intégrale.

 

L'album démarre sur Stereo Speaker, rythmé aux cris de Matt Friction, hymne follement entraînant, juvénile certes, mais terriblement sympathique en raison de ce je-ne-sais-quoi qui le démarque de tous ces rocks ados habituels.

 

Teenage Graffiti poursuit sur le même mode de déchaînement jouissif mais plus coloré, plus... "hot pink", plus enfantin, peut-être. Knock Knock poursuit sur le thème de l'adolescent un brin attardé et en est un peu lourde, menant heureusement bien rapidement sur un Sham on plus grinçant, plus lent aussi et de fait plus suave. Going Steady sonne presque comme une chanson de colonie de vacances aux paroles un rien paillardes, débouchant sur un Hollywood Fix au premier abord rieur, entrecoupé d'égosillements lors du refrain.

 

 

 

 

La chanson phare de l'album est certainement Modern Swing péchu qui relance alors toute l'album et se laisse réécouter à l'envi jusqu'à plus soif. Votre dévoué a d'ailleurs eu un moment de remise en boucle automatique une fois la chanson terminée...

Talk Hard est un régal commençant comme un bon morceau punk. Après tout "You need to keep your fucking mouth shut" scandé dans le refrain, c'est pas du rock, ça ? Chicago Overcoat oscille d'ailleurs entre le noise-rock lors des versets et pop-rock lors des refrains, donnant un assemblage original décrivant plutôt bien le groupe : bien que penchant vers certains genres précis - power pop, punk, rock'n'roll - ses membres les assemblent pour en faire quelque chose de finalement assez frais.

Little Razorblade serait LA chanson pour emballer dans une boum... Sympathique, mais pas indispensable, au contraire de la majorité des chansons présentes sur l'album. Enfin, le Soft Smoke final débutant sur des airs très grunge qui la suivront jusqu'à la fin, celle, inévitablement, de l'album... Et laissant sur une furieuse envie de relancer la lecture une fois encore.

 

Avec un son bien à eux, The Pink Spiders livrent un album très rock, parsemé de petites touches pop, post-ado, mais pourtant très mature, rare pour des groupes de ce genre. Un groupe à suivre, donc.

Ah, non, plus maintenant... Dommage !

 

Pour flatter les zoreilles :

 

Découvrez la playlist pink spiders avec Pink Spiders, The

 

 



29/07/2010
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