Hard Rock Session 1/2
Par une journée grisâtre, humide et maquillée (n'oublions pas le mascarat grunge qui doit couler sous les yeux) alors que rien ne laissait présager que quoi que ce fut de bon pût arriver en un tel jour se tint, dans la jolie petite ville de Colmar, l'un des plus rock'n'rolla modafocka concert qui eût pu se faire (notez la concordance des temps) à savoir : HARD ROCK SESSION de la foire aux vins.
HARD ROCK SESSION
1/2
Arrivés trop tard afin de profiter des beuglements de KILLING MACHINE, ce sont donc par CRUCIFIED BARBARA, un groupe féminin suédois de hard rock que nous commencerons cet état des lieux.
Un groupe énergique, vif qui, bien que n'ayant un jeu scénique que très limité - nous sommes loin des sauts déjantés, des sprints de 20m et autres culbutes de certains groupes délurés - arrive à insuffler une forte énergie au public, tant et si bien que celui-ci, rapidement conquis, se met bien évidemment à "headbanger" (à savoir battre le rythme avec la tête, en un mouvement de pendulier avant-arrière fixe qui dérouille les cervicales) mais aussi à sauter dans tous les sens, et, à un certain moment, à se lancer dans des pogos. Assez peu important, fort heureusement, l'intensité n'allait que croissante.
Sous les hurlements de la chanteuse, le public conquis, et déjà porté à chaud - il n'est pourtant que 17h - la salle entière, déjà bondée, se démène.
Inutile de préciser que ce groupe rafraîchissant ne laissait présager que du bon pour la suite des événements...
SOULFLY vint ensuite prendre le relais pour le plaisir de certains, en allumant le public comme une étincelle une traînée de poudre. Si l'énergie et le charisme de Max Cavalera, ex-Sepulcra, est indéniable, la musique, mélange de métal classique parsemé de sonorités brésiliennes peut laisser sur sa faim, d'autant que les morceaux semblent vite, souvent, se ressembler. Evidemment, vu la fougue déchaînée sur scène, il est indéniable de constater la force du chanteur/leader du groupe qui arrive à transformer un pogo énorme en un "circle of pit" (tous les spectateurs de la fosse se mettent à tourner dans le même sens, de plsu en plus vite) au rythme échevelé de leur musique un rien criarde. A part une très bonne reprise de Pantera, le groupe a laissé vos envoyés spécieux (non, il ne manque pas de "a") sur leur faim. Néanmoins, impossible de nier l'intérêt de voir un tel groupe en concert - si tant est que l'on apprécie leur oeuvre - car le spectacle en vaut la chandelle.
Vint ensuite l'inénarrable SAXON, l'excellentissime british hard rock band proche d'IRON MAIDEN ou DEF LEPPARD, menée par un Biff Bryford, vieilli mais toujours au sommet de son art, qui nous donne une leçon de rock à s'en faire effondrer la salle. Les fans - de tous âges - présents démarrant au quart de tour dès les premiers accords de la toute première chanson, l'ambiance électrique, soutenue par des musiciens de premier ordre - notamment le guitariste Paul Quinn. Inutile de dire que cette séance fut magistrale, rythmée par les excellents - entre autres - "Wheels of Steel" et "Princess of the Night" pour ne citer qu'eux. Alors, oui, SAXON sont vieux, mais quel pêche ! Et quelle classe, aussi, de ce groupe très anglais. Les pogos se calment un peu, la moyenne d'âge ayant sensiblement augmenté...
HARD ROCK SESSION
1/2
Arrivés trop tard afin de profiter des beuglements de KILLING MACHINE, ce sont donc par CRUCIFIED BARBARA, un groupe féminin suédois de hard rock que nous commencerons cet état des lieux.
Un groupe énergique, vif qui, bien que n'ayant un jeu scénique que très limité - nous sommes loin des sauts déjantés, des sprints de 20m et autres culbutes de certains groupes délurés - arrive à insuffler une forte énergie au public, tant et si bien que celui-ci, rapidement conquis, se met bien évidemment à "headbanger" (à savoir battre le rythme avec la tête, en un mouvement de pendulier avant-arrière fixe qui dérouille les cervicales) mais aussi à sauter dans tous les sens, et, à un certain moment, à se lancer dans des pogos. Assez peu important, fort heureusement, l'intensité n'allait que croissante.
Sous les hurlements de la chanteuse, le public conquis, et déjà porté à chaud - il n'est pourtant que 17h - la salle entière, déjà bondée, se démène.
Inutile de préciser que ce groupe rafraîchissant ne laissait présager que du bon pour la suite des événements...
SOULFLY vint ensuite prendre le relais pour le plaisir de certains, en allumant le public comme une étincelle une traînée de poudre. Si l'énergie et le charisme de Max Cavalera, ex-Sepulcra, est indéniable, la musique, mélange de métal classique parsemé de sonorités brésiliennes peut laisser sur sa faim, d'autant que les morceaux semblent vite, souvent, se ressembler. Evidemment, vu la fougue déchaînée sur scène, il est indéniable de constater la force du chanteur/leader du groupe qui arrive à transformer un pogo énorme en un "circle of pit" (tous les spectateurs de la fosse se mettent à tourner dans le même sens, de plsu en plus vite) au rythme échevelé de leur musique un rien criarde. A part une très bonne reprise de Pantera, le groupe a laissé vos envoyés spécieux (non, il ne manque pas de "a") sur leur faim. Néanmoins, impossible de nier l'intérêt de voir un tel groupe en concert - si tant est que l'on apprécie leur oeuvre - car le spectacle en vaut la chandelle.
Vint ensuite l'inénarrable SAXON, l'excellentissime british hard rock band proche d'IRON MAIDEN ou DEF LEPPARD, menée par un Biff Bryford, vieilli mais toujours au sommet de son art, qui nous donne une leçon de rock à s'en faire effondrer la salle. Les fans - de tous âges - présents démarrant au quart de tour dès les premiers accords de la toute première chanson, l'ambiance électrique, soutenue par des musiciens de premier ordre - notamment le guitariste Paul Quinn. Inutile de dire que cette séance fut magistrale, rythmée par les excellents - entre autres - "Wheels of Steel" et "Princess of the Night" pour ne citer qu'eux. Alors, oui, SAXON sont vieux, mais quel pêche ! Et quelle classe, aussi, de ce groupe très anglais. Les pogos se calment un peu, la moyenne d'âge ayant sensiblement augmenté...
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